mercredi 18 mai 2011

Völker hört die Signale

RAS LE BOL DES VA-T-EN GUERRE

À quoi sont prêts
les écolos pour accéder au pouvoir et avoir du pognon, déjà ?

Nous persistons à penser
que la droite au pouvoir
est vraiment nuisible à la santé du pays tout entier.

« La question n’est plus de savoir s’il faut sortir du
nucléaire mais plutôt à quel rythme. Bien que n’étant
pas un pays exemplaire, l’Allemagne nous montre néanmoins
la voie à suivre. 7 réacteurs ont été fermés d’un
coup du fait de la catastrophe de Fukushima et la
dizaine restante va être fermée assez rapidement (probablement
d’ici 2020). En France, on ne peut, peut-être
pas, fermer 58 réacteurs en un jour, mais on pourrait
déjà arrêter définitivement les 13 réacteurs qui ont
atteint 30 ans de fonctionnement et les 8 autres qui
auront atteint cet âge d’ici fin 2011. Il faut savoir que les
exportations d’électricité représentent environ 10 réacteurs
et le chauffage électrique, qui est une véritable aberration,
environ 12 réacteurs. Par ailleurs, la France gaspille massivement
l’énergie, puisque un français consomme 50%
de plus qu’un Allemand. En éliminant ces gaspillages,
on peut réduire fortement la consommation de pétrole,
de gaz et d’électricité. Malgré la présence massive du
nucléaire, un français consomme en moyenne autant de
pétrole qu’un autre européen et presque autant de gaz.
Il faudra bien se résoudre à abandonner des habitudes
dites de confort, mais complètement inutiles, comme
sèche-linge,volets électriques, etc. développées sous la
pression des industriels et d’EDF.
La question de l’emploi est souvent avancée pour justifier
le nucléaire mais il faut savoir qu’à investissement égal, on
crée 10 à 15 fois plus d’emplois dans les alternatives
(économies d’énergies et énergies renouvelables) que
dans le nucléaire. D’autre part, travailler dans le
nucléaire signifie être irradié ou contaminé surtout pour
les travailleurs précaires, la sous-traitance étant extrêmement
développée chez EDF. On peut donc regretter que certains
syndicats majoritaires chez EDF, continuent à soutenir
aveuglément l’industrie de l’atome, ils feraient bien de suivre
l’exemple du grand syndicat allemand IG-METALL
qui, après avoir longtemps soutenu le nucléaire a
changé totalement de position en constatant le développement
massif des emplois dans les énergies renouvelables.
De toute façon, la sortie du nucléaire nécessite un
accompagnement à long terme jusqu’au démantèlement
total des installations. EDF a prévu d’investir 600 millions
d’euros dans chaque réacteur pour le faire fonctionner au
delà de 30 ans soit 35 milliards pour l’ensemble du parc :
sortir du nucléaire et reconvertir le système énergétique
français coûterait forcément de l’argent mais continuer
le nucléaire serait très cher aussi !
La communication de la société TEPCO (propriétaire
de la centrale de Fukushima qui rejette des milliers de
tonnes d’eau radioactive dans le Pacifique) est de toute
évidence aussi trompeuse que celle d’EDF lors de l’inondation
de la centrale du blayais lors de la tempête de
décembre 1999 et que celle de l’état français concernant
Tchernobyl.
La France compte 58 réacteurs sur 19 sites (les réacteurs
sont par 2,4 ou 6) ce qui est très comparable au
Japon qui en compte 55. On peut véritablement craindre
que la similitude ne s’arrête pas là...."
STÉPHANE LHOMME.

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