Völker hört die Signale

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS POUR UNE NOUVELLE EXISTENCE ET UNE LUTTE COMMUNE

ABOLITION DU SALARIAT


Espionnage, extorsion, enlèvements, attaques à main armée...
En 2008-2009, les salariés ont dû affronter pas moins de trente-cinq formes différentes d'actes criminels,
selon une enquête exhaustive menée pour la première fois par l'Ecole des hautes études commerciales (Edhec)
et le Club des directeurs de la sécurité des entreprises (CDSE).

Ce Panorama 2008-2009 des crimes commis contre les salariés repose sur les réponses à un questionnaire.
Les salariés assassinés ou victimes d'enlèvement crapuleux n'ont pas été en mesure de répondre à ce questionnaire.
Il fait néanmoins apparaître que le spectre des malveillances s'est considérablement élargi .

L'employeur demeure indéniablement le premier prédateur :
Deux entreprises sur trois font état d'une hausse du chiffre d'affaires.
Plus grave peut-être :
plus d'une entreprise sur deux reconnaît que "l'activité criminelle tend à augmenter le bénéfice dans un pays à coût de main-d'oeuvre élevé" et c'est ainsi que la France arrive parmi les pays les plus risqués.

Pour se protéger, les salariés comptent sur les forces de police traditionnelles,
mais d'abord sur l'abolition du salariat lui-même.