mercredi 27 juin 2012

Völker hört die signale

LES PETITS HOMMES. L'Histoire politique, successivement marquée, depuis l'abolition de l'esclavage, par la colonisation et l'assimilation a donné naissance en France à une forme de citoyenneté au fondement extrêmement imprécis. Dans la pratique, cette citoyenneté a été nourrie de manière quasi-exclusive par de multiples variantes du populisme. Leur point commun : donner l'impression d'un engagement inconditionnel aux côtés du " peuple". La volonté de préserver cette image, faussement fondée sur le dévouement, conduit inévitablement à des pratiques démagogiques, qui révèlent en fait que la finalité des populistes a toujours été de se servir du "peuple" pour parvenir au pouvoir et s'y maintenir. " Faire peuple" s'est imposé comme un atout pour réussir en politique. Dans cette logique, le citoyen est simplement réduit à arbitrer par son vote des combats de chefs. Qui plus est le citoyen a peur. Par exemple,quand il s'agit de recruter coupeurs et porteurs pour les vendanges, il a peur qu'ils viennent pas, surtout si ils ont 18 ans. Au citoyen, il lui faut donc toujours des esclaves sur place. Cela ne signifie pas que les citoyens ne soient pas faits pour le Droit bien au contraire, eux qui luttent et meurent depuis des décennies pour des revendications de Droit. Cela signifie que si un président de la République a pu s'imposer avec l'apparence de la normalité, c'est parce que les citoyens voient se réduire considérablement leur esprit critique ; parce que des positions critiques peuvent gêner le patronat, déroger à l'esprit de famille, mériter des coups de machette. signé Shak.

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